LA PRESSE EN PARLE

Tout est OK pour cette quatrième saison en N3 ? Nous avons un bon effectif, bien représentatif d'une division nationale. La fédé nous a confirmés pour évoluer à ce niveau. Pour cela, nous avons dû répondre à des exigences très fortes quant au budget, à l'encadrement et aux catégories.

Y a-t-il eu des mouvements à l'intersaison dans l'effectif ? Mathieu Bauchaud et Alexandre Join nous ont quittés pour évoluer au niveau supérieur. C'est dans l'ordre des choses. À l'inverse, quatre jeunes très prometteurs nous ont rejoints : Kévin Goubert, Vincent Geslin, Bérenger Brossel et Romain Lorcerie. Tous ont un réel potentiel.

Quel est le programme des courses pour ce début de saison ? Nous avons eu une préparation hivernale de grande qualité où les gars se sont montrés motivés et travailleurs. Chaque sortie a été minutieusement préparée. En ce qui concerne la compétition, nous sommes allés au Pays basque. Les 12, 13, 14 et 15, nous serons au Tour du Haut-Var et sur la Flèche Ardéchoise. On enchaînera sur les routes d'Aix-en-Provence, du Grand Prix de la Vallée du Bédat et de la Vienne Classic qui servira de support à la première manche de la Coupe de France de DN3. La saison est réellement partie.

Justement, quels sont les objectifs pour cette saison ? Au-delà des objectifs personnels et légitimes des coureurs, on vise un Top 10 (17 e sur 33 en 2016). Le groupe est soudé et les derniers entraînements ont démontré une franche progression. L'ambition est raisonnable.

Des craintes quant à l'avenir du club en particulier et du cyclisme amateur en général ? Avec la professionnalisation du cyclisme amateur, cela devient difficile. Il est mis a rude épreuve. Cet hiver, des équipes de DN1 et DN2 ont mis la clef sous la porte. Encore une fois, les clubs doivent répondre à des chartes fédérales de plus en plus contraignantes. Les structures à gros budgets s'offrent les meilleurs coureurs amateurs, les entraîneurs et les directeurs sportifs. En face, nous ne pouvons opposer que l'implication de nos bénévoles. Et le bénévolat, ça reste aléatoire. Même si à Issoire, ça marche encore.

La création de la nouvelle région pose-t-elle problème ? Le principal inconvénient est l'éloignement du siège social, basé désormais à Bourgoin-Jallieu. Pour le reste, notre calendrier est déjà d'envergure nationale. Celui de 2017 n'est guère différent de la saison dernière.

Issoire Sport Organisation organisera deux manifestations cyclistes cette année. Existe-il une forme de concurrence avec l'USPI ? Absolument pas. ISO est une association, nous sommes un club sportif avec des coureurs. Nicolas Mallet est un orfèvre en matière d'organisation. Je suis sûr que les deux manifestations seront de totales réussites.

Pratique. Une présentation de l'équipe de DN3 aura lieu le 20 février, à 20 heures, à la Halle aux grains d'Issoire, en présence de Miss Pays des Volcans, de nombreux anciens coureurs. Quelques surprises sont prévues.

Michel Chalier