Le bénévolat façon, ICC, on mange vélo, on pense vélo, on dort vélo, on vie vélo....et parfois ça peut donner ça :
Depuis plusieurs jours, voir quelques semaines, j'avais l'esprit très occupé par le positionnement et l'accés à la roue de secours.du boxer.
"Si un soir en rentrant de course, nous sommes victimes d'une crevaison, comment allons nous faire" ? Dans ma tête, je revoyais des scènes de colère de mon ami ...... J'ai vu quelquefois passer des valves de chambres à air, des housses de roues ou des outils bien plus haut que ma tête (je culmine quand même a 1,77 m) et bien plus loin qu'un jet de sarbacane.
Comment aurait-il fait, avec une roue de secours de camion ? Hi hi ! surtout qu'elle n'était pas accessible !!!!!! Bon bref.........
Après m'être glissé sous ce putain de camion, des dizaines de fois, j'avais enfin compris que l'accès à ce précieux objet de sauvetage, avait malencontreusement été recouvert par un plancher.
Et le plancher était toujours là, et la roue de secours, toujours dessous.
En pleine réflexion et prenant mon courage à deux mains, je me dis, il faut agir .....
Des mesures ont été prises, reprises et reprises encore, car il fallait faire un trou dans ce mythique plancher. Et en plus bien au milieu de l'axe de la roue, qui était toujours invisible, puisqu'elle était dessous le camion et surtout dessous " le plancher". Vous voyez ???? ? Bien vu !!!!
Je me suis muni d'une scie cloche, afin de procéder à l'accomplissement du trou. J'avais donc fait un repére, aussi juste que possible, mais cependant quelque peu approximatif, car la roue était toujours invisible. Elle était encore sous le camion et donc sous le plancher ...... Vous suivez toujours ?
Tremblotant, je me lance dans le perçage du plancher, au dessus de la roue, qui était toujours sous le camion !!! ça, vous l'avez compris ? Bon, je continue.....
Qu'elle était jolie, cette scie cloche qui s'enfonçait lentement dans le plancher, vous savez qui se trouve au dessus......................... Ah, oui vous avez compris donc je continue !! Satisfait, j'allais enfin découvrir la vis qui allait nous permettre d'accéder à la fixation de cette putain de roue.
Soudain, la scie tournait plus librement, m'annonçant d'un petit sifflement, que le plancher était enfin ouvert et que mes ennuis allaient s'estomper.
ça yyyyyy eeeeeeest !!!!!!
J'enlève délicatement le rondin de bois gentiment rendu par ma scie cloche. Dans ma tête, ça y est, super, suis fort !!!!
Je me penche fiérement au dessus du trou et.. et.. et, et merde, fallait pas faire le trou ici. Pas la trace d'une fixation, seulement un autre plancher, en fer celui là, qui était sous le plancher en bois, qui était au dessus de la roue, qui était sous le camion.
Assis par terre, soudain, le doute m'habite. Des ingénieurs ont pensé que la roue de secours se révèle lourde, et ils ont dû inventer un truc pratique pour Monsieur et Madame tout le monde.
Bon Dieu, y a pas qu'à ICC qu'on crève !!!!
Honteux et confus, je me suis rendu chez peugeot, tout petit.
Bonjour M'sieur. Puis je vous poser une question au sujet du camion, qui est là devant, vous voyez .....
Ben oui Monsieur, c'est très simple "Là, sous le siège passager, vous voyez, vous avez une boîte. Vous l'ouvrez, à l'intérieur, il y a une clé, vous voyez ? Vous la mettez là dans ce trou qui est là, vous voyez ?
-Oui M'sieur ...
Vous tournez sur votre droite et la roue descend toute seule.
George Brassens a écrit une chanson : "Quand on est con, on est con"........
J'l'aime pas cette chanson !!
J'ai donc refermé le trou, vous savez, celui que j'avais fait dans le plancher qui était au dessus....... et puis merde....vous comprenez rien !!!!!
Les personnages et les situations de ce récit étant purement........réels, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.......ou pas !!!!!
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